Casa Trotter

Jour 34 – Lundi 2 novembre : Tirasberg – Sesriem (262 km)

Cette nuit on se demandait comment la tente pouvait tenir dans les bourrasques, heureusement, comme tous les soirs, on a orienté la tente en fonction du vent.
Très beau parcours avec les dunes rouges. Beaucoup de vent souvent très chargé de sable, donc pas beaucoup d’images et pas très belles avec le sable qui vole.




Arrivée à Sesriem pour le repas de midi, après-midi repos au camp à l’extérieur du parc.
Sossus Oasis (toilettes collectives) : Nuit avec température agréable, énormément de vent – 240 N$

Jour 35 – Mardi 3 novembre : Sesriem – Okahandja (452 km)

Notre palombière a craqué, tremblé, mais a tenu dans les coups de vent de la nuit. On avait mis le réveil à sonner à 5 heures pour entrer tôt dans le parc mais, vu le vent, on reste au lit. On se lève normalement à 6 heures, toujours beaucoup de vent. L’anémomètre du camp indique une vitesse de vent de 70 km/h. On va tout de même à l’entrée du parc mais là le gardien nous dissuade d’entrer et on se rend bien compte que la visibilité est très limitée. Bon, depuis samedi soir on est pris dans des vents violents qui nous gênent beaucoup pour manger, pour dormir, pour vivre dehors et surtout pour profiter de l’environnement. Soit on reste ici à attendre que le vent tombe (mais que va-t-on faire pendant ce temps là, combien de temps va-t-il falloir attendre ??), soit on part ailleurs et on reviendra plus tard en espérant une météo meilleure. 2 minutes de discussion et hop, on trace la route vers le Nord, on va aller revoir les animaux ! Au fur et à mesure qu’on s’éloigne de Sesriem le vent diminue mais il ne cessera vraiment qu’aux alentours de Windhoek.
En route, dans la matinée, on aperçoit une personne au loin sur le bord de la route. La personne traverse, je pense qu’elle nous a vus et qu’elle va de l’autre côté pour ne pas avoir la poussière comme le font habituellement les piétons. Au milieu de la route cet homme se baisse et ramasse quelque chose, je ralentis un peu mais j’avance toujours et il reste au milieu de la route, je klaxonne, le gars surpris fait un bond et part … de notre côté, je freine, il court, zigzague et évite de peu la voiture. Je m’arrête aussitôt, Fanfan qui a eu bien peur se jette dans ses bras (je pense que le gars a eu bien plus peur qu’elle). En fait il y avait la niveleuse un peu plus loin et il enlevait les pierres qui restaient au milieu de la gravel, absorbé par son travail il ne nous avait pas vus ni entendus.
Aujourd’hui pas de paysage sublime, alors on va vous montrer 2 termitières vues entre Windhoek et Okahandja


On fait un arrêt à Okahandja (pour acheter des tripes au Shoprite), on parcourt la galerie marchande à la recherche d’un chapeau à la taille de ma tête (on n’en trouvera pas) et chacun fait l’acquisition d’une paire de chaussures en koudou. On stoppe au campement un peu plus loin, il fait chaud, il n’y a pas de vent, quel changement, qu’est-ce qu’on est bien !!
Ombo Rest camp : nuit calme, température idéale, le chien du gardien a passé la nuit sous notre voiture – 240 N$

Jacomo32 a écrit :Jour 35 – Mardi 3 novembre : Sesriem – Okahandja (452 km)

nuit calme, température idéale, le chien du gardien a passé la nuit sous notre voiture – 240 N$

C'est pour le chien les 240 N$ Non j'déconne !!!

cled a écrit :C'est pour le chien les 240 N$ Non j'déconne !!!

Non, on lui a fait gratos

Bonjour Aminata & Jacomo,

Décidément avec ce vent et certains panoramas vous deviez vraiment vous croire au Sahara Occidental quand l'Harmattan souffle. Les tripes sont également une spécialité namibienne ?

Bonne journée à vous deux

Bernard

Manard a écrit :Les tripes sont également une spécialité namibienne ?

Comme d'ordinaire j'aime bien les tripes et qu'en plus j'aime découvrir de nouveaux plats (parfois à mes dépens,mais.... que vive l'aventure;-))))))))) diable ! ), je n'ai donc pas résisté à goûter cette "chose" qui me semblait être des tripes, je ne te dirais pas que c'est une spécialité Namibienne puisque je ne connais pas, en tout cas j'ai trouvé ça très bon et je suis revenue en racheter. Elles ont une couleur noirâtre, elles sont alvéolées, le tout cuisiné avec une petite sauce. Peut-être qu'un habitué de ce pays ou mieux documenté pourra nous en dire un peu plus.

Bon aprèm. et la bise à vous deux,

Aminata

Bonjour Manard,

Manard a écrit : Décidément avec ce vent et certains panoramas vous deviez vraiment vous croire au Sahara Occidental quand l'Harmattan souffle.

Pour les panoramas, ceux des "provinces du Sud" du Maroc sont tout de même plus ternes, il n'y a pas les sables rouges ni autant de relief qu'en Namibie. Quant au vent il est en général moins violent au Sahara, là c'était vraiment fort, d'ailleurs on n'y a pas résisté, on a lâchement fui

Bonne journée à, Jaclim et à toi, et à tous

Jour 36 – Mercredi 4 novembre : Okahandja – Mont Etjo (201 km)

On a réfléchi sur le calendrier, on a exprimé nos souhaits et l’agence Jacomo-Fanfan a établi un nouvel itinéraire correspondant à nos desiderata : on va refaire les points forts animaliers du début de notre séjour ici : Mont Etjo et Etosha.
Nous ne sommes pas très loin du mont Etjo et le game-drive est à 16 heures, nous avons donc le temps de rejoindre le Mont Etjo, nous prenons les gravels qui semblent les plus intéressantes, et ce n’est pas un mauvais choix. Nous notons qu’en un mois la végétation a bien changé, le printemps est maintenant plus avancé et il y a plus de vert. On revoit des animaux en route, dont des girafes. Ainsi que des traces fraîches de passage d’éléphants mais pas les éléphants. On voit le mont Etjo de près.

On arrive au campsite pour manger ; dans les lacs il y a beaucoup moins d’eau qu’il y a un mois.
Le game-drive est assez différent du précédent ; on voit bien les hippopotames,


On rencontre des cobes à croissant (waterbucks), marrants avec leur cercle blanc sur les fesses

des vautours en assemblée générale

de beaux rhinocéros blancs

dont un de 25 ans qui dort et qui fait envoler la poussière à chacune de ses expirations,

un phacochère qui se laisse approcher

et on termine en suivant 2 éléphants qui se chipotent et ensuite l’un fait un simulacre de charge sur notre véhicule.

Sur ce game-drive on a retrouvé un couple de jeunes Français que l’on avait rencontrés à Aus puis retrouvés au bistrot de Lüderitz, ils sont venus ici sur nos conseils et nous en remercient.
Dinosaur camp : Nuit très bien en température, calme sauf les chants des oiseaux – 420 N$

je vais finir par conclure que cled a raison,
un chien qui surveille 240 N$
les chants des oiseaux – 420 N$... hihi

Jour 37 – Jeudi 5 novembre : Mont Etjo – Tsumeb (317 km)

Ce matin on prend notre temps, on dit au-revoir aux jeunes Français qui ont terminé leur voyage, on passe au lodge acheter un chapeau, il n’y a que là que j’ai trouvé ma taille et ce n’est pas plus cher qu’ailleurs et on part tranquillement pour poser les jerrycans à Otjiwarango, ils seront donnés à l’association Peri-Naua(http://www.peri-naua.com/index_fr.html). On prend une gravel qui ne dessert que des fermes, elle est en parallèle de la route bitumée et donc seuls les fermiers y passent. Beaucoup de portails à ouvrir et refermer, beaucoup de girafes également, piste sympa.

Partout en Namibie on voit des pintades de Numidie, la plupart du temps en groupe, parfois seules

On voit aussi ce volatile, je l'ai toujours appelé pintade mais ce n'en est pas une, qu'est-ce vraiment ?

A Otjiwarango on discute un moment et on pose nos bidons.
On trouve la pluie avant Tsumeb, on fait quelques courses pour les jours qui viennent et on rejoint le campement, tout à fait impersonnel, de Tsumeb. Petite pluie le soir et en début de nuit.
Kupferquelle Resort : bonne température, beaucoup de bruit durant la nuit – 230 N$

Red billed spurfowl - Francolin c'est assez proche du perdreau il en existe une douzaine de variante en AFS.

Je me doutais bien que nous n'allions pas tarder à connaître l'identité exacte de cette bestiole ! Fifi !

fifitoy a écrit :Red billed spurfowl - Francolin c'est assez proche du perdreau il en existe une douzaine de variante en AFS.

Et ben voila, ya qu'à demander Merci

La santé, le bonheur et ... les voyages bien sur.

Jour 38 – Vendredi 6 novembre : Tsumeb – Halali (254 km)

Départ de Tsumeb avec un temps couvert, entrée dans le parc d’Etosha par la Von Lindquist gate à 9 h 30.
La roue dégonflée à Lüderitz est à nouveau dégonflée (et je ne me suis rendu compte de rien en roulant, pourtant c’est une roue avant), un coup de compresseur et on la remet en forme !
Dès le début du parc, on découvre des impalas

En passant à Namutoni ce sont des mangoustes rayées qui jouent sur la pelouse

On file à Twee Palms où par 2 fois ont été signalés des félins dans le secteur. On trouve des girafes, des zèbres, … mais pas de félin.
On fait le pique-nique à Namutoni (aller au fond, l’aire n’est indiquée que quand on est à côté).
A Chudop on observe un groupe de zèbres, de girafes, d’oryx, … en train de boire. Au loin un éléphant sort du bush et s’approche, on observe l’éléphant avançant tranquillement. Tout à coup son attitude change, il devient nerveux, bat des oreilles, recule, avance, gratte un peu le sol, et là on voit un groupe de lions près de l’éléphant (à gauche de l’image on aperçoit un lion debout et un autre couché devant lui)

Les lions dormaient (comme toujours) à l’ombre d’un buisson et on ne les avait pas remarqués. A l’approche de l’éléphant ils se sont mis en alerte et un jeune male s’est levé.

Séance d’intimidation réciproque, rugissement du lion, barrissement de l’éléphant et tout rentre dans l’ordre, le lion revient se coucher, l’éléphant poursuit son chemin. Beau spectacle qu’on a filmé.
Au point d’eau est arrivé un chacal, l'éléphant le fera fuir en le poursuivant.

On repart, en chemin on trouve un beau phacochère qui est bien fatigué, malgré que nous soyons assez proches de lui il reste là.

Sur un arbre c’est un lézard tout blanc qui ronge les sécrétions de l’arbre.

Un peu plus loin dans le bush c’est un rhinocéros noir qui mange paisiblement

On voit encore des lions à Goas.


Arrivée à Halali à 18 h, beaucoup moins de monde qu’il y a un mois.
Après manger on va au point d’eau qui est éclairé et cette fois-ci on y reste plus longtemps, on a le temps d’assister à une séance d’intimidation entre un éléphant et un rhinocéros, de voir un groupe d’une bonne vingtaine d’éléphants avec leurs petits,

quelques hyènes,

d’admirer plusieurs rhinocéros avec leurs petits.

On se couche tard (pour là-bas) mais la journée a été très riche et s’est terminée par une soirée sublime, on va rêver à toutes ces merveilleuses rencontres.

Merveilleuses rencontres en effet
Merci de nous les raconter avec autant de précision et de les présenter ainsi pour nous permettre d'en déguster un peu chaque jour
On devient vite accros et s'il y a une fin le sevrage va être dur

Pierre a écrit : s'il y a une fin le sevrage va être dur

Merci Pierre, désolé mais je vais avoir une mauvaise nouvelle pour toi, oui il y aura une fin ... et elle arrivera dans 10 jours, on y serait bien resté plus mais ne nous plaignons pas

allez, vous ne revenez que pour préparer le voyage suivant!!!!

brunopath a écrit :allez, vous ne revenez que pour préparer le voyage suivant!!!!

Bruno, on a eu une période comme ça c'est vrai mais maintenant on s'est un peu calmés

"un peu" ? définition? attendre un mois au lieu d'une semaine??? hihi

Jacomo32 a écrit :Ce matin on prend notre temps, on dit au-revoir aux jeunes Français qui ont terminé leur voyage, on passe au lodge acheter un chapeau, il n’y a que là que j’ai trouvé ma taille et ce n’est pas plus cher qu’ailleurs

Ah, c'est vrai ces personnages qui ont des grosses têtes (pas en taille mais en remplissage) c'est difficile à coiffer .
Nous sommes à Alicante et nous continuons à savourer la Namibie.
Kathy et Guy

Thekaguy a écrit :Ah, c'est vrai ces personnages qui ont des grosses têtes (pas en taille mais en remplissage) c'est difficile à coiffer .

En remplissage, pas de tracas, il y a encore beaucoup de place
En taille par contre, j'ai une petite tête et il m'est souvent difficile de trouver chapeau à ma taille ou alors ce sont les oreilles qui le tiennent
L'avantage était que, durant mon service militaire, je ne me suis jamais fait piquer mon béret

Bonne balade hispanique

Jour 39 – Samedi 7 novembre : Halali – Eldorado (225 km)

Dans la matinée on a plusieurs fois l’occasion de voir des chacals et des hyènes.

En chemin on voit 2 lions bien cachés dans l’ombre d’un buisson et on aperçoit 3 éléphants au loin.
La matinée n’a pas été très riche !
On fait le pique-nique à Okaukuejo (site non indiqué, à côté du campsite) et on passe un bon moment en compagnie d’un écureuil. J’avais versé un peu de sauce tomate par terre, l’écureuil l’a trouvée et s’est chargé de la manger. On lui a alors donné la boîte (vide) de haricots, il entrait, léchait un peu de sauce, sortait se lécher les babines (et même parfois se les frotter dans le sable) et il recommençait ; comme dans un dessin animé il est une fois reparti avec le boîte sur la tête ! La sauce finie on lui a mis quelques haricots au fond de la boîte, l’écureuil allait chercher un haricot et ressortait le manger en se dressant sur son postérieur. On a filmé tout ça, c’était magnifique.
On repart pour une tournée des points d’eau à proximité, les 2 lions sont toujours sous leur buisson mais on ne voit rien d’autre à part 2 ratels (blaireaux puants)

et un koudou buvant

c’est désert, la journée ne sera pas aussi riche que celle de la veille.
On veut camper à Okaukuejo, il y a de la place au campsite mais ce n’est pas possible parce qu’il n’y a pas d’électricité alors on ne peut pas nous enregistrer en informatique et, de plus, on ne peut pas prolonger notre permis vu que la personne chargée de cette tâche est partie puisqu’elle ne pouvait pas travailler sans électricité !!! Tant pis, on sort, on va au campement d’Eldorado où nous sommes déjà allés il y a un mois. Alors qu’il était presque plein aujourd’hui nous y sommes seuls. On fait le tour des parcs et on voit hyènes, guépards, caracals

léopards,

et porcs-épics.

L’orage menace, le vent se lève en fin d’après-midi, on va manger dans le bâtiment « cuisine ».
Eldorado : nuit calme, température douce – 240 N$

belle hyène brune ... et chanceux pour le caracal et porc epic qui sont plutôt nocturnes

Jour 40 – Dimanche 8 novembre : Eldorado – Kamanjab (382 km)

On traîne un peu puis on part faire le tour des points d’eau. Déçus de ne rien voir à Okondeka où il y avait beaucoup d’animaux il y a un mois, dont des lions qui venaient régulièrement à ce point d’eau depuis plusieurs mois. A Ozonjuitji m’Bari il y a 2 lions qui se prélassent au soleil.

Sinon, nous voyons un chacal à chabraque,

des hyènes mouchetées (par 2 fois),


des girafes que nous apprécions toujours autant,

des springboks, des zèbres, des oryx, … et une tortue-léopard qui fait tout ce qu’elle peut pour venir vers la voiture, on a beau la bouger, la tortue change immédiatement de direction pour venir à sa rencontre.

Cette fois-ci nous sommes passés par Dolomite camp, le trajet est différent, plus montagneux.
Nous passons Galton gate, le rêve se termine, on quitte la planète des animaux avec des images plein la tête et des photos plein l’appareil.
A Kamanjab, le camp Oppi Koppi est complet, depuis le début de notre séjour c’est la 1ère fois que nous ne pouvons pas dormir à l’endroit prévu ; nous allons au Kamanjab Rest camp qui n’est pas loin et où nous sommes seuls, le cadre est très sympathique, un perroquet nous tient compagnie.

Kamanjab Rest camp : Nuit avec température agréable, très calme – 160 N$